Les voitures automobiles anciennes et les véhicule anciens de collection, v2.
Page précédente
Bugatti 41 Roadster 1930
|
Bugatti Type 41 Roadster Royale Esders de 1930.
Voir |
La Bugatti Type 41 dite Bugatti Royale est une automobile de la marque Bugatti, construite à partir de 1926 à six exemplaires par Ettore Bugatti et son fils Jean Bugatti.
Voiture la plus luxueuse de la marque, réservée de par son prix aux monarques et à l'élite, elle coûtait 500 000 francs d'époque, trois fois plus qu'une Rolls-Royce ; elle surclassait aussi les Hispano-Suiza et les Duesenberg.
Ettore Bugatti avait plannifié de produire 25 voitures et de les vendre à l'aristocratie. Mais l'aristocratie européenne ne put acheter un tel véhicule, subissant des difficultés financières dues à la Grande Dépression de 1929. Bugatti ne vendit que trois des six voitures produites. De nos jours, une Bugatti Royale est considérée comme l'une des voitures les plus imposantes et les plus rares au monde.
Le roadster piloté par Jean Bugatti aurait été chronométré à environ 205 km/h lors d'un essai sur l'anneau de Montlhéry. Moteur 8 cylindres en ligne, 125 mm d'alésage et 130 mm de course, 12 763 cm3 (A × C : 125 × 130 mm), 1 arbre à cames en tête 3 soupapes par cylindre, 1 seul carburateur construit par Bugatti spécialement pour la Royale, cylindres en fonte, 2 bougies d'allumage par cylindre, consommation : 60 litres aux 100 km, poids du moteur : 350 kg, la boîte de vitesse est une boîte-pont à 3 rapports, la 2e constituant une prise directe, et la 3e étant une surmultipliée. Le couple du pont est de 16/54, vitesse de pointe : 200 km/h.
Ce roadster, au numéro de chassis 41.111, est vendu au magnat de l'habillement Armand Esders. Il est carrossé par Jean Bugatti avec deux tons de vert. Ne devant pas rouler la nuit, la voiture ne comporte pas de phares fixes : son chauffeur demande qu'ils soient rangés dans un coffre. Cette version est considérée comme étant l'une des plus belles Bugatti. Elle est transformée successivement en : Coupé chauffeur en 1938 par Henri Binder. Le second propriétaire du châssis 41.111 fait recarrosser le roadster en coupé de ville par le carrossier parisien Henri Binder. La voiture est blindée pour un poids total de 4,5 t car elle est destinée au roi de Roumanie mais celui-ci ne la prend pas. La voiture devient la propriété de Raymond Patenôtre. Son petit-fils Lionel Patenôtre précise qu'il l'utilise de 1935 à 1941 et se rend alors régulièrement au palais de l'Élysée à son bord.
- -
Histoire Chronologique de l'ancienne marque automobile " Bugatti ", France 1909 - ....
En 1881, naît Ettore Bugatti à Milan. Après l’école, il commence un apprentissage chez Prinetti & Stucchi, un fabricant de bicyclettes.
En 1898, Bugatti monte son premier véhicule à quatre roues pour Prinetti & Stucchi, la Type 1, comme on l’a appelée par la suite.
En 1901, la Bugatti Type 2 obtient une médaille à l’exposition automobile de Milan. Le baron de Dietrich, constructeur de véhicules de Niederbronn, en Alsace, est tellement enthousiasmé qu’il prend Ettore Bugatti sous contrat.
Entre 1902 et 1904, environ 100 automobiles des Types 3, 4 et 5 voient le jour sous le nom de Dietrich-Bugatti.
En 1904, pour Emil Mathis, Bugatti construit une voiture. Il s’agit du prototype pour la Type 6 et la Type 7.
En 1907, Bugatti s’installe à Cologne et produit pour la fabrique de moteurs à gaz Deutz des modèles quatre cylindres. En 1909, il fonde sa propre entreprise à Molsheim, en Alsace.
En 1909, Ettore Bugatti commence à construire des automobiles pour son propre compte.
Au salon automobile de 1910 à Paris, les « Bugatti » connaissent un vif succès.
De l’usine de Molsheim vont sortir au cours des 47 années qui suivent des véhicules équipés de moteurs quatre, huit et seize cylindres.
Son fils, Jean Bugatti (1909-1939) s’avérera lui aussi être un constructeur génial. Pour ce jeune homme à la fois sensible et déterminé, ce n’est pas une tâche aisée que de s’affirmer par rapport au père. Il n’a que 21 ans lorsqu’il commence à dessiner des carrosseries.
Le talent du jeune Jean est idéalement secondé par celui du dessinateur Joseph Walter. En 1939, la guerre met fin à la production de Molsheim.
Au cours des années qui précèdent et qui suivent la mort d’Ettore, survenue en 1947, ont lieu de timides tentatives de reprendre la production, mais en raison du décès prématuré de Jean, il manque à l’usine un dirigeant et, surtout, un esprit créatif.
En 1956, la tentative de come-back avec une voiture de course de Type 251 échoue. En tout, ce sont 7 950 Bugatti (de la Type 13 à la Type 101) qui auront quitté l’usine de Molsheim.
En 1991, le courtier en finances tyrolien Romano Artioli fait renaître la marque. À Modène (Italie), on construit l’EB 110, qui est alors la voiture de sport la plus rapide du monde (352 km/h).
En 1993 est montré pour la première fois au salon de Genève le prototype de recherche EB 112, une limousine avec un moteur douze cylindres de 6 litres et 460 chevaux.
En 1995, l’entreprise d’Artioli fait faillite. En quatre ans, 139 véhicules ont été construits.
En 1998 le groupe allemand Volkswagen AG rachète la marque Bugatti et demande au célèbre designer italien Giorgetto Giugiaro de la société Turinoise Italia Design de produire deux prototypes inspirés de la Bugatti EB 112.
En 2000 la société Bugatti Automobiles SAS, basée à Dorlisheim lance le projet de la Bugatti Veyron, moteur 16 cylindres en W, 1001 chevaux, 408.47 km/h, boite 7 rapports à commande séquentielle, pneumatiques de 20 pouces au prix de 1 000 000 euros hors taxes (soit 1 196 000 euros TTC).
En 2003 Thomas Bscher succède à Karl-Heinz Neumann à la tête de l'entreprise.
Page précédente
Accueil-v2,
les mots-clef les plus recherchés,
les nouveautés,
toutes les catégories,
le top clics et
le top votes.
Les voitures de collection anciennes du passé, par années ou par marques et leurs histoire
|
|
|